quinta-feira, 8 de janeiro de 2009
Trois citoyens sahraouis victimes de mines dans les territoires occupés du Sahara Occidental
Dakhla (territoires occupés), trois citoyens sahraouis ont été grièvement blessé au moment où leur voiture eut sautée sur une mine anti personnelle dans la périphérie de la ville de Dakhla, a rapporté une source proche du ministère sahraoui des territoires occupés et de la diaspora.
Les citoyens sahraouis, Ali Naji, Mbarek Lansari et Mohamed Wadou ont été grièvement blessés, selon leurs déclarations à un membre du Collectif des défenseurs sahraoui des droits humains au Sahara occidental (CODESA), cité par la même source.
Les victimes ont demeuré plus de 3 heures séparément isolés en raison de la forte détonation de la mine, avant d’être secoué par une voiture qui les transporté vers l’hôpital de Dakhla et transféré par la suite à l’hôpital Belmhdi à la ville d’el Aaiun occupée, a-t-on ajouté de même source.
Des citoyens sahraouis sautent chaque année sur des mines que le Maroc a enterrées par millions autour de remparts militaires construits autour de la zone occupées du Sahara Occidental.
Des citoyens sahraouis sautent chaque année sur des mines que le Maroc a enterrées par millions autour de remparts militaires construits autour de la zone occupées du Sahara Occidental.
Le Front Polisario avait détruit récemment son stock des mines anti-personnelles, appelant la communauté internationale à exercer des pressions sur le Maroc pour l'amener à détruire ses mines, qui "ne font pas la différence entre le pas d'un enfant et celui d'un soldat".
Cette initiative, rappelle-t-on intervient en réponse à l'Appel de Genève lancé en 2000 par des membres de la Campagne Internationale contre les mines antipersonnel, oeuvrant pour engager dans la lutte contre les mines antipersonnel les acteurs qui ne sont pas en mesure de signer la Convention d'Ottawa.
Rabat qui n'est pas signataire du Traité d'Ottawa de 1997 interdisant les mines antipersonnel, a installé des millions de ces mines dans la région, disposées le long d'un mur de sable de plus de 2.000 kilomètres, fortifié d'armes lourdes, de tranchées, de barbelés et de soldats, partageant le pays et le peuple du Sahara Occidental du nord au sud, rappelle-t-on encore.
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