quarta-feira, 3 de dezembro de 2008
Le Gouvernement sahraoui décrète un deuil national de 24 heures suite au décès de deux étudiants sahraouis à Agadir
Bir Lehlu (territoires libérés), Le Gouvernement sahraoui a décrété un deuil national de 24 heures à partir du mercredi a la suite du décès tragique de Houssein Abdessadik Alkteyif et Khaya Baba Abdelaziz, survenu la soirée de lundi, après qu'ils furent choqués par un bus marocain, à la suite de leur participation dans un sit-in pacifique devant une station à Agadir (Maroc), a annoncé un communiqué de la Présidence publié mardi.
Les drapeaux seront mis en berne, toutes les festivités seront ajournées et la prière de "Al Ghayeb" (l'absent) sera faite au niveau des camps de réfugiés et dans les territoires libérés, a précisé le communiqué, qui a fait part des "vives condoléances du Gouvernement et du peuple sahraoui à la famille des défunts".
Le Gouvernement de la RASD a appelé également à observer une minute de silence à la mémoire des deux étudiants sahraouis.
Le communiqué précise par ailleurs que les martyrs Houssein Abdessadik Alkteyif (20 ans) étudiant en première année en sociologie à la faculté de littérature et sciences humaine à l’université d’Agadir et Khaya Baba Abdelaziz étudiant en 2ème année en économie à la faculté de droits à la même université ont été "assassinés" par les forces de répression marocaines après qu'ils furent choqués par un bus marocain devant une station de transport.
D’autres étudiants ont été grièvement blessés dont certains ont été transportés en coma à l’hôpital d’Agadir, au cours de l’intervention sauvage des forces de répression marocaines pour disperser les manifestants qui réclamaient pacifiquement leur droit au transport devant la station d’Agadir (Maroc) .
Il s’agit de : Belkadi Mbarek, Bouh Elkharrachi, Abdessalam Chtouki, Nafii Zaza, l’étudiante sahraouie, Nadia Ben Zouhra, alors que les étudiants sahraouis, Belhadef Breih, Alasla Ahmed Salem et Moustapha Ben Taleb ont été arrêtés par ces mêmes forces.
Exprimant sa réprobation de "ce crime odieux" commis contre des personnes innocentes, le Gouvernement sahraoui tient l'Etat marocain pour "responsable de ce forfait" et des "conséquences qui peuvent en découler, qui forcément ne militent pas pour la paix et la stabilité dans la région".
Le Gouvernement sahraoui a en outre attiré l'attention de la communauté internationale et des âmes éprises de justice sur "le péril de la situation explosive dans les villes occupées du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines" (...) "engendré par la politique de répression marocaine contre les civils sahraouis sans défense".
Il a appelé l'ONU à "assurer une protection complète des Sahraouis et à leur assurer leur droit légitime à la libre expression, le déplacement, la manifestation et à lever l'état de siège sécuritaire et médiatique imposée au territoire sahraoui pour permettre aux observateurs et presse étrangers d'y accéder librement.
Le communiqué interpelle en outre l’opinion publique marocaine, notamment les partis politiques, la société civile, les intellectuels et en particuliers les étudiants marocains à dénoncer et condamner ce crime odieux perpétré par les services de sécurité marocains qui a coûté la vie à deux étudiants sahraouis.
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